« TOUS font de grands bénéfices !
Leurs marges ne sont pas factices...
Le panier de la ménagère
Coûte de plus en plus cher ! »
Qui aurait pensé il y a encore quelques mois que faire ses achats dans des grandes surfaces deviendrait anxiogène pour des millions de personnes ? Hélas, se nourrir quotidiennement est devenu MISSION IMPOSSIBLE pour tant et tant. Passer à la caisse devient angoissant, stressant, démoralisant pour beaucoup. De semaine en semaine, TOUS, nous constatons la valse des étiquettes... Des prix qui n’en finissent plus de grimper, de flamber.
L’institut de sondage l’IFOP révèle : « Plus de 4 Français sur 10 sont obligés de supprimer un repas par jour. Cette situation touche les étudiants, les retraités et des personnes au smic.»
HONTE à ce gouvernement qui contribue d’une certaine façon à cette situation dramatique pour tant de personnes précarisées. En février dernier, j’eus des visions dans lesquelles je voyais que des grandes surfaces seraient pillées par colère, par désespoir, par besoin !
Un de mes Guides, Emile Lambour, Porte-Parole d’un Collectif Divin me livra le message ci-dessous le 15 octobre 2004. Il figure aux pp 339-344 dans mon premier ouvrage Les Clés du Paradis paru en autoédition en octobre 2005. Ce message est plus que jamais d’actualité...
« Ils s’en mettent plein les poches,
Je dirais même, les sacoches :
Dans la Grande Distribution,
On en gagne des millions…
TOUS font de grands bénéfices !
Leurs marges ne sont pas factices...
Le panier de la ménagère
Coûte de plus en plus cher !
De cela ils n’ont que faire.
Ils ont le sens des affaires.
Ils aiment tellement le pognon :
« Sur le con-pte des petits, rognons ! »
L’euro, pour tous, fut une aubaine !
Ça a été une sacré veine.
Tous les prix ont dérapé :
Le gouvernement a laissé…
Comme Pilate, il a agi :
Les a laissés faire « leurs » profits…
Au détriment des tout petits.
UN JOUR, IL Y AURA DU RIFIFI !
Ils mettent les paysans sur la paille,
Et ceux qui élèvent la cochonnaille.
Les petits agriculteurs :
Ils en ont gros sur le cœur.
Ils n’ont plus le goût à travailler.
TOUS, ils les ont dégoûtés :
Ils sont tellement exploités.
D’aucuns se sont suicidés...
Oui, c’est vrai, ils cassent les prix !
Du lundi au vendredi,
Sur le dos des artisans,
Et des petits négociants.
Ils leur imposent des prix,
Qui sont vraiment riquiquis,
Ils étranglent les artisans,
Soi-disant pour leur clients !
Ils sont comme des requins,
Ils rengainent le même refrain.
Entr’eux, ils se font la guerre
Sur le dos de la ménagère…
Lui, là-dedans est un expert,
N’a pas le cœur de son père :
Il a le sens des affaires,
Ce « Très Cher Monsieur Leclerc » !
À la télé vient parader ;
Ses produits, il vient vanter,
Sous prétexte de dénoncer…
Concurrents qu’il veut écarter !
Car il a les dents longues,
Aussi grandes que des tongues ;
Il arbore de grands sourires :
Clients : Attendez-vous au pire !
Oui, il est un grand malin,
Il s’en tient à son refrain :
« Chez moi, les prix sont petits,
Puisque je vous le dis ! »
Publicité mensongère :
Un peu, beaucoup il exagère.
Il fait croire à ses clients
Certains de ses boniments.
Il fait valser les étiquettes,
Plus haut que le bâton des majorettes.
Certains prix chez lui s’affolent
Quand, par publicité, il racole.
Quand il baisse quelques prix,
Ça lui coûte… deux, trois radis ;
Sur d’autres, par dix, il s’enrichit :
Il a le sens de l’économie…
Son bas de laine, à lui, grossit :
Sournoisement il agit !
Aux petits il a menti :
Un jour, il y aura du rififi !
Il a de grandes ambitions :
Être Roi de la Distribution,
Écarter tous les Champions !
Les évincer comme des pions…
Point ses clients ne sont rois,
Car, pour lui, son grand exploit :
Son compte bancaire a explosé ;
Des petits, il a endettés.
Car, pour manger, il faut des sous !
Certains parfois sont à bout :
Ils n’ont pas le nécessaire,
Mais Leclerc n’en a que faire !
Il aime tellement compter ses sous :
Il est pire que l’oncle Picsou !
Son argent le rend fou :
Devant, il se met à genoux.
Il est une petite fripouille,
Prend ses clients pour des andouilles.
Oui, il les prend pour des nouilles
Quand il s’en met plein les fouilles !
Il pousse à la consommation :
Ce qu’il veut, c’est des millions.
Il n’a pas de considération :
Ses clients sont des pions !
Le gouvernement ferme les yeux :
Il agit comme un peureux ;
Mais lui ne fait pas son marché :
Il n’est pas concerné !
Il ne joue pas son rôle :
Point les prix, il ne contrôle…
Il ne veut pas faire de peine
À tous les Grands : quelle aubaine !
Il y a des renvois d’ascenseur,
Pas chez le petit marchand de beurre.
Lui, il peut bien crever :
Gouvernement pas concerné !
Un mois après avoir canalisé ce message, dans la revue Capital de novembre 2004, aux pp 16-20, je trouvai un article intitulé : Comment la bande des six rackette ses fournisseurs ? Article qui corrobore tout à fait ce que mon Guide de l’au-delà m’avait dicté :
« En position de force, les chaînes d’hypers sont prêtes à tout pour pressurer les fabricants. Même à user de procédés illégaux, comme le révèle notre enquête. D’où la loi en préparation à Bercy, qui vise à stopper ces dérives.
Depuis deux mois, Michel-Edouard Leclerc se paie des palanquées de pages de pub pour dénoncer le dérapage des prix. Pour la bonne cause, en apparence : ne défend-il pas le pouvoir d’achat des Français en faisant baisser certaines étiquettes de 30%, voire 50% ?
Ce que le patron des centres Leclerc ne dit pas, c’est que cet exploit est en partie dû aux méthodes musclées utilisées pour pressurer ses fournisseurs. Il va peut-être devoir s’en expliquer devant la justice : la Direction de la Répression des Fraudes devrait bientôt assigner sa centrale d’achats, le Galec, devant le tribunal de commerce de Nanterre (Haut-de-Seine). Elle la soupçonne d’avoir prélevé abusivement plusieurs millions d’euros de commissions aux industriels qui remplissent ses rayons. [...]
Selon les enquêteurs, cette affaire – restée secrète jusqu’ici – aurait démarré l’an dernier, lorsque Leclerc a débauché un cadre de Carrefour en possession des tarifs fournisseurs de son ex-employeur. [...]
Des affaires comme celle-ci, la Direction des Fraudes en a trouvé à la pelle au cours de la vaste opération de contrôle des grandes surfaces, la première du genre, lancée en 2002, et toujours en cours. Sur 4000 vérifications, 300 dossiers ont été transmis à la justice.
Dans un document confidentiel que Capital s’est procuré, les enquêteurs détaillent les abus découverts en 2003 [...]
Ces pratiques sont favorisées par la très forte concentration de la grande distribution en France. Six enseignes seulement se partagent 90% du commerce alimentaire et de bazar. […]
Pour doper leurs bénéfices, les hypers s’emploient à réduire les marges de leurs fournisseurs, tout en augmentant les prix. Selon l’institut Nielsen, la hausse des produits de marque dans l’alimentaire et l’entretien a atteint 3,9% en France en 2003 (alors que les prix ont baissé en Allemagne et au Royaume-Uni).
Et, depuis 2000, elle a dans certains cas dépassé 40% comme Capital l’a révélé dans son enquête d’avril 2004 sur le sujet.
[…] La voracité de la « bande des six » a des effets dévastateurs sur les P.M.E. […] 533 P.M.E. ont ainsi dû arrêter de travailler avec les grandes surfaces entre 2001 et 2003. […]
Jamais à court d’idées pour augmenter les marges arrière, les distributeurs se transforment à l’occasion en usuriers. Ils exigent que les industriels paient la « coopération commerciale » à 30 jours (voire au comptant), alors qu’ils ne règlent eux-mêmes leurs factures qu’à 90 ou 120 jours. […] »
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