J’ai assisté à la Crucifixion du Christ
- Séraphina Husset
- 18 avr.
- 6 min de lecture

« Je revécus une scène de désolation. Il faisait sombre. Nous formions un cercle d’hommes et de femmes accablés, malheureux. Nous étions en pleurs, anéantis…
Yesshua, notre Maître, Celui qu’on avait tant aimé, expirait sur la Croix après avoir vécu Son ignominieuse Passion… »
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Aujourd’hui, la Tradition Catholique célèbre la douloureuse Passion du Christ. Pour des millions de chrétiens, cette Célébration est l’une des plus importante du calendrier liturgique. Cette Passion s’inscrit dans la "Semaine Sainte" qui démarre le Jeudi Saint (jour où le Christ institua l’Eucharistie, lors de la Cène) : Son Dernier Repas en présence de Ses Disciples. Cette "Semaine Sainte" s’achève à Pâques, jour où la Chrétienté célèbre la Résurrection du Christ.
La Réincarnation retirée des écrits canoniques
Encore de nos jours, il est très difficile d’aller contre les idées reçues, notamment celles relevant des dogmes religieux ! Joseph Goebbles, un proche de Hitler affirmait : « Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois, il devient une vérité ! »
En ce qui concerne la Réincarnation avec son corolaire le karma, l’Église de Rome a effacé toutes traces compréhensives relatives à la Réincarnation entre les IVème siècle – date du Concile de Nicée en 325 - et VIème siècle pour assoir son Pouvoir Temporel.
Dans mon premier ouvrage Les Clés du Paradis, nous pouvons lire*1 :
« La conscience chrétienne s’affirme, s’affermit à la fin du premier siècle, quand les communautés prennent de l’importance. Les bases du christianisme sont alors jetées. Mais cette religion naissante était fragile, car elle devait s’enraciner dans un monde païen. Confrontée au contexte socioculturel, elle était vulnérable ; elle devait donc, rapidement, se démarquer des autres doctrines et des idées des philosophes grecs.
Dans "L’Église primitive", les successeurs des apôtres souhaitaient d’autant plus se démarquer de ces influences "païennes" qu’ils ne voulaient surtout pas qu’il soit fait d’amalgame entre résurrection et réincarnation.
Ils ne voulaient surtout pas que les premiers chrétiens banalisent la résurrection du Christ. Ils ne voulaient pas non plus qu’ils remettent le salut de leur âme à des vies ultérieures, car c’était la porte ouverte au laxisme !
Ainsi, dans les premiers siècles, les évangiles furent remaniés à plusieurs reprises pour enlever les passages qui traitaient trop ouvertement de la réincarnation.
« Elaine Pagels, dans son livre Les évangiles secrets, cite Tertullien, écrivain chrétien : Honnie soit toute tentative d’engendrer un christianisme où s’entremêlent le stoïcisme, le platonisme ou la dialectique ! Notre foi se dispense de toute autre croyance. (…)
Si les premiers chrétiens se détournaient de leur vie spirituelle sous prétexte qu’ils assureraient leur salut dans des vies à venir, cela remettait en cause le rôle, la raison d’être des premiers évêques, des diacres et, ultérieurement, des prêtres. Très rapidement, cette préoccupation allait amener certains hommes d’Église avides de pouvoir et peu scrupuleux – dont Tertullien et Irénée – à développer un pouvoir temporel outrancier ! Ainsi, Irénée, évêque de Lyon déclara en 180 : « Hors de l’Église, point de salut !»
Cette façon d’agir allait rigidifier et dénaturer gravement l’enseignement de Jésus-Christ. »
Tous, sans exception aucune, nous avons vécu des centaines de vies
Dans le post Nous vivons des centaines de vies, nous pouvons lire :
« Pour corroborer mon propos, je rapporte ici la révélation que mon petit frère Jean-Yves me fit en 1988. Il me révélait qu’il avait vécu 1308 vies avant d’achever à tout jamais son cycle d’incarnations.
TOUS, sans exception aucune, au fil des millénaires et à travers différentes civilisations, nous nous sommes incarnés des centaines de fois. Le But de chaque incarnation étant d’expérimenter la notion de dualité - le Bien/le mal ; la Sagesse/l’ignorance ; la santé/la maladie ; la liberté/l’emprisonnement, etc. - avec son corollaire le libre-arbitre. (…) »
Je me suis dépassée, transcendée
Avant d’avoir vécu en Palestine au Temps du Christ, j’ai vécu de nombreuses vies en tant que Prêtresse sur le Continent Mu, en Atlantide*2 et, en Égypte notamment au Temple de Louxor. Au sujet de cette incarnation, le Christ me révéla le 16 décembre 2006 : « Tu avais atteint le plus haut degré d’Initiation facilement grâce à un Travail acharné. Dons exemplaires de clairvoyance, claire-audience, lévitation, bilocation, matérialisation, décorporation. »
Je précise que grâce à des milliers d’heures de prières et de méditations dans ces temples, et des milliers d’heures de méditation dans ma vie présente, il m’est extrêmement facile d’avoir accès à mes vies antérieures, ainsi qu’à celles de toutes les personnes que je côtoie. Il en fut de même pour Edgar Cayce, surnommé le "Prophète dormant".
J’ai vécu au Temps du Christ
En 2007, je traversais une épreuve si douloureuse qui me donna l’impression que mon cœur était percé par la douleur. Cette douleur indescriptible me fit faire instantanément un bond dans le temps... De fait, sans que je sois préparée humainement, je me retrouvais en Palestine sur le Mont Golgotha. Je me tenais debout au pied de la Croix du Christ en train de revivre L’INSOUTENABLE…
Ma souffrance présente avait réveillé celle que j’avais enfermée dans mon cœur deux mille ans auparavant !
Je revécus une scène de désolation. Il faisait sombre. Nous formions un cercle d’hommes et de femmes accablés, malheureux. Nous étions en pleurs, anéantis…
Yesshua, notre Maître, Celui qu’on avait tant aimé, expirait sur la Croix après avoir vécu Son ignominieuse Passion…
Aussi curieux que cela puisse paraître, je ressentis alors que mon chakra du cœur était comme arraché de mon corps et aspiré pour être projeté au loin. Ma douleur n’avait d’égale que mon désespoir. Je me revoyais éplorée, sanglotant, en train de serrer dans mes bras une autre femme, tout aussi éplorée que moi…
J’ai retrouvé celle que je serrais dans mes bras au pied de la Croix
Il y a quelques années, j’assistais à une réunion spirituelle chez une amie qui a de belles visions. Soudain, celle-ci entama « l’Ave Maria » de Gounod…
Je fus tellement bouleversée par son interprétation que mon âme fit le même bond dans le temps.
Je me revis au pied de la Croix du Christ. Il faisait presque nuit… En larmes, je serrais une femme dans mes bras. Nous nous réconfortions l’une l’autre, tant nous étions malheureuses. Après que Cécile, cette amie eut terminé son Hymne à la Vierge-Marie, je lui décrivis ma vision. A ma grande surprise, elle me révéla. « Moi, aussi, j’ai déjà eu cette vision, je me voyais en train de pleurer au pied de la Croix du Christ. Je serrais une femme dans mes bras, mais je ne savais pas qui elle était. » Avec beaucoup d’émotion, je lui répondis : « C’était moi ! ». Cette réminiscence karmique a contribué à tisser de beaux liens entre nous…
Le Mont des Oliviers
Il y a une vingtaine d’années, une autre amie me montra les photos qu’elle avait prises durant ses vacances. Soudain, l’une d’elle retint toute mon attention. Elle représentait un paysage verdoyant duquel émanait une souffrance infinie qui emplit tout mon être. Je restais quelques minutes à scruter cette image en essayant de comprendre pourquoi j’étais étreinte par une angoisse infinie. J’interrogeai alors cette amie : « Quel est cet endroit ? » Aussitôt, elle me répondit : « C’est le Jardin des Oliviers. »
Je fus abasourdie de réaliser que deux mille ans après la Crucifixion du Christ, ce Lieu Sacré où IL s’offrit en holocauste était toujours empli de cette si grande Tragédie…
L’Amour incommensurable du Christ Sauveur et Rédempteur
Si nous envisageons la Passion du Christ et Sa Résurrection d’un point de vue humain, il est impossible d’en appréhender l’immense Grandeur et Profondeur. Je vous invite donc à lire ou à relire le post De la Crucifixion à Pâques dont voici un extrait :
« Le Chemin de Croix a-t-il une grande valeur initiatique pour TOUS ? Bien évidemment, en ce qui concernait Le Christ – Dieu incarné –, IL savait pourquoi IL faisait Don de Sa Vie à l’humanité entière, pourquoi IL s’immolait : afin que la multitude ait la Vie en abondance. En vivant Son Calvaire, le Christ Sauveur s’est offert en Victime expiatoire. Ce faisant, IL a pris sur Lui le karma de l’humanité entière, le karma de la race humaine.
IL a également montré à chaque âme le Chemin par lequel elle devait obligatoirement passer pour se purifier, avant d’achever son cycle d’incarnations. Oui, tous, au fil de notre histoire, nous vivons différentes montées au calvaire…
Grâce à Sa Passion et à Sa résurrection, le Christ a soustrait toute la race humaine à l’emprise du démon, car la puissance d’action de Satan étant phénoménale, cette emprise aurait pu être sans fin !
La Puissance d’Amour que le Christ a libéré sur la Terre lors de Sa Passion et de Sa résurrection, et tout au long de Sa Vie terrestre, a signifié une fin au règne du démon !
CETTE PUISSANCE D’AMOUR A RÉCONCILIE LA RACE HUMAINE
AVEC SON CRÉATEUR, RÉINTRODUIT LES HUMAINS DANS LE SEIN DE DIEU. »
*1 paru en 2005 - pp. 90-91.
*2 Les Clés du Paradis pp 230-234.
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