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Photo du rédacteurSéraphina Husset

Ma Ananda Moyi, grand Avatar Divin

« Je suis née de la prière des hommes. J’ai seulement pris la forme de votre attente.»

Ma Ananda Moyi vit le jour le 30 avril 1896 dans un petit village, à l'est du Bengale – actuellement le Bengladesh. Ses parents, tous deux très évolués appartenaient à une caste de brahmanes. Son père était aimé et respecté de tous pour ses qualités de cœur, son intégrité.

Sa mère, un être exceptionnel, fit durant sa grossesse et après la venue au monde de son enfant de nombreux rêves lors desquels elle voyait une grande lumière entrer dans son humble demeure. Fréquemment, en rêve, des Dieux et des Déesses venaient la visiter.


​Lorsque Ma Ananda Moyi naquit, fait remarquable, Elle ne pleura pas et ne proféra aucun son. A ce sujet, Elle confiera plus tard avec malice : « Quelles raisons avais-je ? Je regardais le manguier à travers les fissures du mur.» De cette façon, Elle nous faisait comprendre qu’Elle naquit en pleine conscience de Soi.

Elle reçut comme prénom Nirmala Sundarî. Très rapidement, Elle manifesta des périodes d'absence. Son regard fixe et vide fit, au début, craindre à ses parents qu’Elle était simple d'esprit. Toutefois, rapidement ils se rendirent compte que leur enfant entrait dans des états de profonde méditation, des états de conscience modifiée intenses dont nul ne pouvait La tirer.

Elle s'avéra être une fillette hors du commun, un exemple pour chacun. Sa gentillesse et son tact lui attiraient l'amitié de tous, hindous ou musulmans. Elle aimait particulièrement chanter des hymnes religieux avec son père.

Sa scolarité fut des plus brèves : deux années seulement en école primaire. Mâ ne sut jamais véritablement lire et écrire. Plus tard, Elle signera en apposant un simple point.

Selon la Tradition hindoue, Elle fut mariée à l'âge de treize ans. Son mariage fut en réalité un mariage blanc, car son mari réalisa très vite qu’Elle était un Etre d’exception. Il demanda ultérieurement à devenir Son disciple, ce qu’Elle accepta. Après son mariage, Elle s'occupa des tâches ménagères et déménagea à plusieurs reprises en fonction des postes que son mari occupait.

​De 1918 à 1923, Elle décida de jouer le rôle d’une ascète pour mieux se couler dans un moule humain. En cinq ans, Elle vint à maîtriser tous les yogas sans jamais avoir lu aucun Texte Sacré, ni avoir côtoyé de Guru. Bien qu’Elle n’ait appris aucune technique spirituelle, Elle les connaissait toutes.

Fait exceptionnel, le 3 août 1922, Elle se donna à Elle-même l’initiation. Elle vécut alors une extase qui dura douze heures. Quand Elle émergea de Son état de Samadhi, tout Son être était vibrant d’une joie surnaturelle. Elle reçut le nom de Ma Ananda Moyi, Mère pénétrée de Béatitude.

En 1926, Elle rencontra Gurupriya Devi qui ne la quittera plus et Jyotis Candra Ray connu sous le nom de Bhaiji qui lui construisit son premier ashram en 1929. D’autres ashrams furent construits ultérieurement. À partir de cette date, Ma Ananda Moyi n'arrêtera plus de voyager allant d’ashram en ashram.

Très rapidement, de nombreux disciples se regroupèrent autour d’Elle : des hindous, mais aussi des musulmans, des chrétiens venant d'Europe et des Etats-Unis. Elle-même se considérait à la fois chrétienne, musulmane, hindoue « tout ce que vous voudrez » disait-elle.

Elle enseignait de façon spontanée et informelle, le plus souvent, à la façon d'un jeu, utilisant l’humour et le rire ce qui ne l’empêchait pas de s’adonner par périodes à des pratiques ascétiques très austères : jeûnes prolongés, vœu de silence pendant des mois.


​Elle quitta son enveloppe charnelle le 27 août 1982 dans Son ashram de Dehradun. Elle fut unanimement reconnue comme étant la plus grande sainte de l'Inde du 20ème siècle. Elle était un Avatar incarné pour apporter au monde trop engoncé dans le matérialisme une grande Lumière.»

ENSEIGNEMENTS DE MA ANANDA MOYI

Les Chemins de Vérité

​« Ma Ananda Moyi approuvait la Tradition religieuse hindoue mais ne se rattachait à aucune doctrine particulière. Cela ne l’empêchait pas d’en recommander certaines en fonction des besoins qu'elle percevait chez ses interlocuteurs. Elle expliquait : "Les enseignements de tous les Maîtres authentiques puisés à des Sources véritables sont exacts et valables pour ceux à qui ils sont destinés. Le fait qu'ils puissent paraître contradictoires ne retire à aucun d'eux la valeur qui leur est propre en tant que l'un des chemins spirituels à parcourir.»


​​S’abandonner au Divin

« Elle répétait souvent : "La vocation de l'homme est de trouver Dieu", précisant que tout le reste – doctrines théologiques, ascèses, prières, etc. – était secondaire, car ajoutait-Elle : "Dans cette vie-ci, toutes les vérités sont vraies.»


Selon Elle, quel que soit le chemin spirituel choisi, suivi, si le disciple est sincère avec lui-même et pur dans ses intentions, il ne peut que trouver Dieu. Cependant, la voie qu’elle préconisait était celle du Bhakti Yoga – répétition du nom de Dieu. "C’est la dévotion ardente qui est la plus efficace" affirmait-elle. Elle disait aussi : "Un souffle sans penser à Dieu est un souffle perdu". De façon simple, Elle exhortait tous ceux qui l’écoutaient : "Ayez confiance en Dieu, abandonnez-vous en Lui, reposez-vous en Lui". Elle ajoutait :

​"Où que vous soyez, c'est là qu'il faut commencer le voyage […] Quelle que soit la situation où Dieu vous place. sachez que c'est ce qu'il y a de mieux pour vous. Entraînez-vous à traverser la vie en remettant votre fardeau entre Ses mains : il est le Protecteur, le Guide en toutes choses, IL est le Tout.

Aux intellectuels, elle disait : "Comprendre intellectuellement, cela signifie être soumis à des conceptions mentales et cela vous empêche de saisir la Vérité.»


Quête de l’absolu

« Elle enseignait aussi : "Comment éviter ce dilemme : cette oscillation entre bonheur et malheur ? Vous vous laissez aller dans ces petites joies de tous les jours, mais vous ne vous souciez pas de découvrir la Source [...] Ne voyez-vous pas que ce monde n'est qu'une auberge de passage ? Nous y rencontrons d’autres pèlerins. Le but de la réunion finale est le Soi (Atman). Mais cela, vous l'oubliez. Vous vous identifiez à votre corps et forgez ainsi le premier maillon de la chaîne de toutes les misères de la vie [...]


Qu’y a-t-il en ce monde ? Absolument rien de durable. C'est donc vers l’Eternel que nos aspirations doivent tendre. Priez pour que soit pur le travail accompli par votre intermédiaire car vous êtes Son Instrument. […] S'il est vrai qu'un voile d'ignorance obscurcit votre vision, il est tout aussi vrai qu'il existe un moyen de s'en sortir [...]


DIEU EXISTE ET IL FAUT QUE JE LE TROUVE, doit devenir le leitmotiv de votre vie. […]


Trouvez Dieu ne signifie que trouver son propre Soi. Où que vous vous dirigiez, vous allez au-devant de votre propre Soi. Rien au monde n’est autre que votre propre Soi. »


L’Amour d’une mère

«​ Lorsque Ma était interrogée, Ses réponses ne venaient jamais de l'intellect, mais d'un état supérieur de Conscience apportant ainsi la nourriture spirituelle qui convenait à chacun pour l’évolution de son âme. Bien que citant des doctrines, des philosophies, les textes sacrés hindous, Elle se situait au-delà. Elle avouait : "Je n'ai aucun sens de l'ego ni de la séparation. En moi, chacun de vous a dans une égale mesure la hauteur et la profondeur de l'éternité. […] Si vous cherchez ce qu’il y a de particulier en Ma Personne, je dois vous dire que le monde entier est Ma Personne.»


​Tout le temps que dura son Ministère Divin, Ma Ananda Moyi était présente, totalement éveillée offrant à chacun ce que son âme attendait d’Elle, ce qu’elle pouvait recevoir pour progresser.

Ses messages, Ses directives, Ses encouragements étaient des Guidances précieuses pour tous. Jean Herbert qui côtoya d’authentiques Maître spirituels hindous disait de Ma Ananda Moyi : « Elle tire le meilleur de chacun, suscite ce qui doit arriver. Mais Son plus grand miracle, c'est qu'Elle donne à chacun ce dont il a besoin à l'instant précis. Chacun reçoit d'Elle réponse et bénédiction en rapport avec sa sincérité. N'est-ce pas là le propre du Maître Spirituel ? »

Elle recommandait :

​« Parlez peu, et seulement lorsque c'est nécessaire.

Soyez toujours de bonne humeur.

Restez calme, serein, ferme et sérieux.

Parlez avec calme, fermeté, sérénité et avec une considération égale pour tous.

Votre conduite doit être courtoise et exemplaire.

Dans tout ce que vous dites, soyez honnête et franc.

Ne chérissez que ce qui touche à la Quête suprême.

La recherche de la vérité doit se poursuivre à chaque instant.

La qualification d'être humain signifie aspirer à la Réalisation de Dieu


​​Ces citations sont tirées du livre Mystiques et maîtres spirituels contemporains de Bruneau Solt, éd. Pocket


​Privilèges d’avoir connu Ma Ananda Moyi

​Qui mieux qu’Arnaud Desjardins peut nous parler de Ma Ananda Moyi, lui qui eut le privilège de L’approcher, de L’observer, de Lui parler à plusieurs reprises. Dans son livre Ashrams - Grands Maîtres de l’Inde, il relate : « Son visage a une si grande puissance que je ne peux m’en détacher. […] Plus je la regarde plus je suis fasciné, émerveillé. Elle a des yeux comme nous et pourtant absolument différents des nôtres. […]

Je crois comme des centaines de milliers d’hindous et quelques dizaines d’Occidentaux que Ma Ananda Moyi représente un Evénement proprement miraculeux. […] La plupart des êtres qui ont approchés Ma Ananda Moyi et qui n’étaient pas complètement fermés à Son influence ont ressenti – et c’est là où je vois quelque chose de miraculeux – le phénomène Ma Ananda Moyi en eux et ont connu ce qu’était la Vie illimitée à côté de quoi notre vie n’est pas la Vie et comment les aveugles peuvent découvrir la lumière et les sourds entendre. C’est certainement l’expérience la plus importante que l’on puisse être amené à faire : enfin je vis et jusqu’à aujourd’hui j’étais mort.


En langage chrétien, Ma Ananda Moyi serait née sans péché. Elle vient directement du Sein de l’Absolu. Ce n’est pas une Ame qui a traversé le long sentier des réincarnations, mais une Ame neuve, née immédiatement de Dieu et qui, toujours consciente qu’Elle et Dieu sont UN, n’a pas eu à s’éveiller à Sa Nature véritable.

Elle n’a connu ni l’échelle descendante de l’involution, ni l’échelle ascendante de l’évolution. Elle est née vierge de toute corruption, de toute trace d’ignorance et de toute limitation.


Les Hindous admettant qu’outre le karma individuel il existe aussi un karma de l’Humanité, Ma Ananda Moyi en est également née libre. C’est cette absence de toutes les formes de karma qui lui permet de prendre sur Elle non les péchés du monde mais du moins une grande partie des péchés de ceux qui l’approchent, de leur karma. Et cela passe pour être spécialement vrai pendant la ou les nuits où l’on fête l’anniversaire de Sa naissance.


J’ai rencontré des Maîtres Soufis, j’ai rencontré des grands rimpochés tibétains, j’ai rencontré d’autres Sages hindous. Je dis, Ma Ananda Moyi, et je ne suis pas le seul à le dire, c’était extraordinaire, indescriptible.»


Arnaud Desjardins Lui posa cette question : « Mâ faites-moi savoir ce que Vous êtes en réalité ? ». Elle lui répondit :

"Il est vrai que ce corps n’est pas né pour consommer le karma d’une vie antérieure. Il vous suffit de comprendre que ce corps est l’Etat de l’Incarnation de votre demande intérieure. Vous L’avez désiré et appelé c’est pourquoi vous L’avez obtenu.


​​Je suis née de la prière des hommes,

J'ai seulement pris la Forme de votre attente. »



Mes expériences mystiques avec Ma Ananda Moyi

En 1989, je découvris la vie de Ma Ananda Moyi dans le livre d’Arnaud Desjardins que je citais précédemment. Ce fut pour mon âme une révélation, car je sentais, sans pouvoir l’expliquer de façon rationnelle, qu’Elle était un être exceptionnel, un Etre à part, un Etre Divin.


Quelques mois après avoir découvert Sa vie, je me souviens particulièrement d’une fois où Elle diffusa son Essence dans tout mon être tandis que je priais… Cette expérience est au-delà des mots… On ne peut que la vivre, en goûter chaque instant et se la remémorer.

Je me souviens que sa Divine Présence m’enveloppa complètement. J’étais littéralement immergée dans Son Amour maternel. Pendant près de quarante-huit heures, dans mon âme resta Sa Divine Empreinte. Je ne l’ai jamais oubliée.

Des années plus tard, de façon plus fugitive, Ma Ananda Moyi se manifesta à plusieurs reprises sans proférer un mot : Elle était là, tout simplement comme une bonne Mère attentive veille sur son enfant bien-aimée... Je dois dire qu’à travers mes lectures, j’ai découvert la vie d’autres grandes saintes hindoues mais aucune n’a produit sur mon âme un effet si puissant, si merveilleux.


​En 1999, j’écrivais un texte initiatique la Genèse de l’Homme nouveau ; à deux reprises, Ma Ananda Moyi fit une petite incursion pour illustrer mes propos : « […] « Si au plus profond de lui-même, un individu se sent attiré par l’enseignement d’une autre religion ou d’une autre philosophie que la sienne, ce n’est nullement du déviationnisme. C’est simplement que dans certaines de ses vies antérieures, il a pratiqué assidûment cette religion ou cette philosophie : son âme en est imprégnée, son esprit en est marqué. […] Ces connaissances spirituelles l’ont rapproché de Dieu et il a la prescience de les utiliser de nouveau, pour les intégrer à l’enseignement contenu dans sa religion actuelle... Cet apport supplémentaire est un enrichissement pour toute âme. L’être humain qui agit de la sorte est sage et avisé. »

C’est alors que Mâ m’inspira : « Un homme arrive dans un pays et aperçoit une rivière dont l’eau est pure. Il n’a qu’une envie : s’y abreuver. Il s’approche de la rivière, y boit à satiété et s’y baigne. Il est heureux. Il se sent régénéré. Il ne s’est pas privé de ces bienfaits sous prétexte qu’il était étranger : l’eau est là pour rafraîchir, pour étancher la soif de tous, aussi bien celle des habitants que celle des étrangers... Il en est de même pour toutes les religions, car elles sont faites pour étancher la soif spirituelle de tous ceux qui le veulent.»


Chaque religion a donné des Clés pour se rapprocher de Dieu : prier, méditer le plus souvent possible, car prier de temps en temps ne suffit pas ! Il faut prier quotidiennement.

L’apôtre Paul et bien d’autres grands saints chrétiens, hindouistes, soufis, bouddhistes nous exhortent à prier sans cesse ! C’est de cette seule façon que notre cœur s’embrasera d’Amour pour Dieu.


Ma Ananda Moyi me souffla cette seconde métaphore : « Si, dans notre cheminée, nous voulons avoir une belle flambée qui nous chauffe continuellement, ne mettrons-nous pas régulièrement des bûches dans l’âtre ? Si nous ne le faisons pas, nous savons bien que notre feu s’éteindra... »


​​Le 18 décembre 2012, tandis que je regardais une vidéo où Elle apparaissait, Mâ Ananda Moyi me révéla qu’Elle était une Incarnation de la Vierge-Marie.

Je compris alors pourquoi Elle faisait une telle impression sur les personnes et sur les âmes…


​​Le 1er août 2013, je Lui demandai de m'aider à parler d'Elle, car j'avais senti la veille que j'aurais un texte déposé dans mon chakra du cœur. Voici ce qu'Elle diffusa dans mon âme :


​« Mâ Ananda Moyi se glisse dans notre cœur.

Elle réveille notre âme, la ragaillardit.

Tel un parfum qui se diffuse dans l'atmosphère,

Elle diffuse Sa Présence en nous pour nous rendre meilleurs,

Pour nous détourner des préoccupations de ce monde.

Elle réchauffe nos âmes et nos cœurs,

Simplement, par le fait d'ETRE.

Nul besoin pour Elle de parler.

Elle est la VIE pleine et entière.

Elle insuffle en chacun le Don de soi, l'Amour du Divin, le goût de l'effort.

Par sa Grâce, Elle nous touche au plus profond de nous-mêmes.

Elle laisse en nous Son empreinte de Divine Mère.

Elle embrase nos cœurs : pour le Divin, L'aimer toujours plus.


NOUS SOMMES TOUS SES ENFANTS.


Elle veut notre bonheur, non pas matériel,

Mais, le Bonheur Divin qui prend sa Source en Dieu :

Le seul bonheur dont il faille s'occuper, qu'il faille rechercher inlassablement. »


Date de publication originale : le 27 août 2013, pour Amour et Lumière.



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