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  • Photo du rédacteurSéraphina Husset

Les banques ne vont plus nous tenir la dragée haute

Elles sont vraiment arrogantes,

Elles sont vraiment insolentes,

Elles font la pluie et le beau temps

Depuis beaucoup trop longtemps !




Leur pactole est immense,

Cela en est de l’indécence,

En France ou à Florence

Partout, il y a outrance…


Elles font des courbettes aux Grands,

Mais humilient les indigents.

Elles ont toutes de longues dents :

De leur part, c’est impudent.


Il n’y a plus de moralité,

Dans ce milieu, les dés sont pipés.

La Bourse, faut la faire grimper :

Les portefeuilles les gonfler.


Oui, elles l’aiment, le pognon.

Elles défient même Matignon.

Elles sont tellement puissantes,

Elles en sont agaçantes.


Elles en font de bonnes affaires,

Cela, à tort et à travers,

Elles rackettent tant et plus :

Il leur en faut toujours plus...


Elles dérobent à leurs clients,

Elles les volent honnêtement.

Elles sont de plus en plus gourmandes

De Paris à Ostende.


Leurs coûts sont exorbitants !

Pour nous ici, c’est choquant :

C’est un vol manifesté :

Mais en toute légalité...


Elles se croient au-dessus des lois,

Elles parlent entre elles dans leur patois.

Elles en ont poussé à la ruine

Grâce à leurs nombreuses combines...


Leur système est pourri.

Elles sont de véritables bandits.

Elles s’arrangent entre amies :

"Faut racketter les petits".


Elles ne sont pas regardantes,

Pour l’argent mal odorante,

Elles savent bien fermer les yeux

Sur leurs gros clients fumeux...


Elles ont toutes de longues dents,

Du cadre jusqu’au président ;

Quand à tous on parle d’argent :

Leurs yeux brillent comme des diamants.


Elle n’ont pas de moralité :

Les petits, elles font casquer.

Elles leurs sortent des boniments,

Car elles aiment leur argent.


Elles ponctionnent les petits,

Et ceux qui prennent de gros crédits,

Pour sûr, elles se frottent les mains :

Toujours de nouveaux butins !


Elles sont très intransigeantes,

Et là, carrément vexantes,

Quand un petit vient demander

Un crédit pour dépanner.


Elles sont très pinaillantes,

Je dirais même agaçantes :

Il leur en faut des papiers

Qu’elles jettent vite au panier...


Leurs manières sont écœurantes,

Elles sont même consternantes :

Elles imposent leurs lois

À leurs clients aux abois.


Elles savent aussi être humiliantes,

Et de façon très choquante,

Envers les nombreux miséreux

Qu’elles considèrent comme des gueux.


Elles en ont mis sur la paille,

Ceux qui vivent de la cochonnaille,

De nombreux artisans

Et de petits commerçants.


Elles sont de vraies pousse au crime,

Ont fait des milliers de victimes

Qu’elles ont laissées sur le carreau,

Leur mangeant la peau sur le dos...


Elles ne sont pas poursuivies.

Alors, elles haussent encore leur prix,

Mais bientôt du rififi,

De Paris à Miami.


Tous les cours vont s’effondrer,

Tant le dollar va chuter.

Elles ne vont pas rigoler :

Pour elles ce s’ra une grande peignée.


Certaines vont fermer boutique,

Celles qui sont dans les rues chic,

Celles qui visent le gratin,

Les clientes aux petits chiens...


Elles qui aiment le veau d’or

Ont tué la poule aux œufs d’or :

Des agences on va fermer,

Il y aura des licenciés.


Du grand patron aux chefaillons,

Ils vont tous perdre des picaillons.

Ils vont être consternés,

D’aucuns vont se suicider !



Publication originale sur Amour et Lumiere en septembre 2012.


Emile Lambour - section Maîtres Spirituels - me livra ce message le 23 août 2005. Il figure dans Les Clés du Paradis.



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