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Photo du rédacteurSéraphina Husset

Le juge Lambert : "Je n'ai pas voulu faire de mal"


« RIEN N'EST CACHE

QUI NE SERA DEVOILE ! »

(Parole du Christ)



« Bernard Laroche et elle était un bon couple sain, solide. Ils s'aimaient. Leur vie aurait pu s'écouler paisiblement. Et puis, il y a eu le drame de la Vologne.»


Le 6 avril, toujours aussi tourmenté, le juge Lambert me livra ce nouveau message :

« Je ne voulais pas faire souffrir ma femme. Je l’aimais. Nous étions un bon couple. J’étais miné par le remord. Je m’en voulais terriblement d’avoir fait condamner un innocent. Je regrette tellement. Je suis affligé. Je suis tellement malheureux de ce que j’ai fait. Mon tourment est immense, il n’a d’égale que l’immense souffrance que j’ai causé à son épouse bien-aimée [Marie-Ange Laroche].

Bernard Laroche et elle était un bon couple sain, solide. Ils s’aimaient. Leur vie aurait pu s’écouler paisiblement. Et puis, il y a eu le drame de la Vologne.

J’ai été dépassé par cette affaire. Je sentais une pression sur moi et autour de moi. On me pressait pour rendre mes conclusions de l’enquête. Je n’ai pas été à la hauteur. J’aurais dû prendre conseil auprès d’un confrère plus chevronné qui m’aurait conseillé de par son habitude de certains dossiers délicats. Je pensais que j’y arriverais seul et j’ai été intrépide. Je ne suis pas un méchant homme. Je n’ai jamais été un méchant homme, mais cette affaire m’a dépassé. Je ressentais au fond de moi des choses malsaines, des éléments qu’on me cachait et j’avançais un peu à tâtons.

Je n’ai pas voulu faire de mal. Je n’ai jamais voulu faire de mal. Je voulais servir la justice, servir mon pays, mais je m’y suis mal pris. J’ai senti cette affaire me filer entre les doigts comme si quelque chose de plus fort, quelqu’un de plus fort tirait les ficelles.

Je suis tellement malheureux des conséquences tragiques qui s’en sont suivies à cause de mes décisions judiciaires. Si c’était à refaire, je reprendrais posément le dossier. Je réfléchirais en prenant le temps de considérer d’autres paramètres.

"Elle" la mère infanticide me subjuguait, m’hypnotisait. C’est comme si durant les interrogatoires, je n’étais plus le Maître du jeu. Elle avait quelque chose en elle que je n’arrivais pas à définir... Elle m’en imposait. Elle me toisait. Elle me jaugeait. Elle me jugeait. C’est comme si les rôles étaient inversés...

Elle savait y faire. Elle essayait de se faire prendre en pitié, mais une partie de moi n’était pas sensible à ses démonstrations de chagrin. Je sentais que ça ne collait pas, que ça ne sonnait pas juste. J’aurais dû approfondir mon ressenti. J’aurais dû éviter de croiser son regard, car quand je le faisais, je me sentais comme un enfant coupable de lui poser certaines questions.

Elle m’a manipulé de bout en bout. Nous qui sommes ici voyons son oeuvre machiavélique. Elle était perfide. Sa haine immense pour Bernard Laroche était immense à un point tel que vous ne pouvez imaginer. » J’eus la vision d’une haute montagne.

Elle voulait sa mort à Bernard Laroche Elle s’était jurée de le faire chuter! Avec son amant occasionnel elle a agi avec sang-froid, avec préméditation. Son coeur est sec. Elle n’a jamais éprouvé aucun regret...

SEULE LA PEUR DE LA PRISON A PERPÉTUITÉ LUI PERMET,

L’AIDE A TENIR SON RÔLE DE MERE ÉPLORÉE...

Mais si vous saviez... La nuit, elle fait des cauchemars. Elle se réveille en sueurs parfois. Elle n’est jamais tranquille. Elle s’attend au pire parfois, mais très vite, elle essaie de se rassurer, de donner le change à son entourage, à sa famille, à ses amis. Elle sent qu’un danger la guette, mais elle ne sait pas quand il va surgir dans sa vie. Votre petit frère la visite la nuit. Il la prépare à vos révélations. Elle va être consternée, abasourdie.

Elle va paniquer. Elle va nier tout en bloc jusqu’au moment où elle va s’effondrer quand son petit Grégory viendra une fois de plus livrer des détails concernant son infanticide. Elle sera obligée, forcée de passer aux aveux.

TOUTE SA VIE VA BASCULER D’UN COUP GRACE A VOS REVELATIONS.

D’autres révélations vont suivre, auxquelles elle ne pourra se soustraire. Ses avocats vont être choqués, courroucés. Pris de court, ils ne sauront par quel bout prendre la défense de Christine Villemin. Elle va se retrouver seule, se sentir abandonnée.

Son mari ne lui pardonnera JAMAIS son mensonge aussi cruel. Il ne lui pardonnera jamais son homicide prémédité à l’égard de son cousin Bernard Laroche ! Il ne lui pardonnera jamais, jamais, jamais d’avoir brisé leur vie, d’avoir tué de sang-froid leur enfant ! D’avoir menti aussi effrontément aux gendarmes, à la police, aux médias...

Son coeur va saigner de longues années. Il va demander humblement pardon à Marie-Ange Laroche pour le meurtre de son mari.

Je reviendrai. Merci de prier pour moi, de prier pour nous. Nous entrevoyons une lueur d’espoir. Votre amour, vos prières sont si précieuses à nos coeurs. Ils sont comme de précieuses perles de rosée qui nous empêchent de désespérer totalement, qui nous permettent d’espérer.

Je n’étais pas un méchant homme. Mes enfants me manquent. Mon épouse je l’aime toujours, comme au premier jour. Merci de me permettre de passer par vous pour contribuer à apporter la vérité sur cette triste affaire qui n’aurait jamais dû exister. »

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