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  • Photo du rédacteurSéraphina Husset

Jean-Yves Husset : "continuez de parler à vos défunts"

« Contrairement à beaucoup de ceux qui ont perdu un être cher, n’interrompez pas votre relation avec votre bien-aimé sous prétexte qu’il est mort. Il est invisiblement présent. »


Certains décès sont vécus comme une véritable tragédie. Il y a un avant et un après. Notre vie bascule à tout jamais…


A l’intention des personnes qui ont été confrontées à cette ultime épreuve, je livre ce message si réconfortant et éclairant que mon petit frère Jean-Yves me livra en 1991 à l’occasion du décès de mon ex-mari. Ayant du chagrin, je ne trouvais pas les mots adéquates pour consoler mon fils :


« Contrairement à beaucoup de ceux qui ont perdu un être cher, n’interrompez pas votre relation avec votre bien-aimé sous prétexte qu’il est mort. Il est INVISIBLEMENT présent. Si vous n’étiez pas influencés par des croyances, par des dogmes qui vous empêchent d’accéder à un niveau de conscience plus élevé, vous réaliseriez sa présence quotidienne, lorsqu’il vient vous visiter, vous réconforter, vous apaiser. La relation est transformée, elle n’est en rien brisée. Il vous faut la sublimer... Il vous faut vous transcender...

Oui, vous tous qui avez perdu un être cher, vous devez mentalement continuer à lui parler. Il entendra tout ce que vous lui direz. Pour la plupart, vous n’entendrez pas ce qu’il vous dira, mais Dieu vous permettra de ressentir sa présence, de façon fugitive.

Votre cher disparu en sera si heureux. Alors, tout comme avant, lui, de son côté, vous parlera : il continuera de vous aimer, ses sentiments n’étant point pure fiction, mais une réalité très concrète. Grâce au fait qu’il ait été libéré de son enveloppe charnelle et qu’il ait un corps plus subtil, moins grossier, qui s’apparente à celui de l’incarnation pendant laquelle il était parmi vous, sa perception s’est affinée, ses sentiments se sont amplifiés.

Lorsque vous êtes tourmentés, désemparés, que vous avez besoin d'être guidés, prenez l'habitude de vous tourner, chaque fois, vers votre cher disparu : ce n'est pas déconnecter du plan humain ; c'est continuer de l'intégrer à votre vie.

Il n'y a rien de morbide là-dedans. Vous ne vivez pas dans votre passé avec votre cher disparu : tout au contraire, il vous accompagne dans votre présent. Tout en vous protégeant, il éclaire votre avenir. Vous avez tant à recevoir de lui : de son Amour, de sa Tendresse, de sa Sagesse, de sa Force, de sa Joie...


Si vous avez une demande particulière à lui adresser pour vous sortir d’une situation difficile, n’hésitez pas : tournez-vous vers lui. Il sera si heureux de vous aider, comme il le fit par le passé, beaucoup plus que par le passé, car, lorsqu’il était sur terre, sa vision était étriquée. À présent, il lui est permis d’appréhender les événements avec les yeux de l’esprit.


Le Christ nous a enseigné : "Demandez et vous recevrez, car c’est celui qui demande qui reçoit." Si vous n’êtes pas médium, bien sûr, il ne pourra vous livrer un message, mais soyez attentif : une parole entendue, une rencontre inopinée, une coïncidence ou tout autre événement fortuit, ou un autre signe sera l’instrument par lequel votre situation s’éclairera, se réglera partiellement ou totalement.

En effet, celui que vous ne voyez pas aura organisé une concordance de faits, en inspirant à certains d’agir d’une façon précise pour que vous, qu’il continue d’aimer, ne soyez plus dans l’embarras.

Oui, vos chers disparus sont plus vivants que jamais. C’est la raison pour laquelle, certains peuples ont considéré et considèrent, qu’il n’y a pas lieu d’être désespérés lorsqu’un être cher les quitte. Ne croyez pas qu’ils soient sans cœur. Bien sûr, tout comme à vous, leur bien-aimé leur manquent : ils souffrent de leur absence, mais ayant une connaissance des Lois Divines, ils savent que leurs bien-aimés continuent de vivre de façon invisible et qu’un jour, sur terre ils se retrouveront : ils se réincarneront et, ainsi, ils auront la joie d’être à nouveau réunis...


La tristesse, le chagrin l’aspect morbide qui touche à la mort, sont dus, en Occident, à une altération des Saintes Ecritures, à une falsification. Certains parmi vous s’inquiètent, car ils croient que la séparation avec leurs chers disparus est définitive : on ne leur a que trop laissé croire que la vie s’arrêtait à la mort du corps !


D’autres parmi vous s’inquiètent, car ils croient qu’ils retrouveront leurs chers disparus… Dieu sait quand ? Le jour du jugement dernier ! On ne le leur a que trop affirmé : dogmatisme oblige. Cela leur semble une éternité !


Certains catholiques croient, quant à eux, qu’en se mortifiant moralement, tandis qu’ils pleurent un être cher, ils gagneront plus vite le Ciel. En fait, il n’en est rien : ils alourdissent plus que nécessaire leur épreuve.

Une partie de cette souffrance est stérile, voire même néfaste, car elle développe une propension au masochisme : il y a jouissance, alors, à se complaire dans son malheur.

De plus, elle est néfaste pour le trépassé, car lorsque vous pleurez, vous faites souffrir celui qui vous a quittés, car votre chagrin le rattache à la Terre, alors que votre bien-aimé(e) doit s’élever vers la Lumière, vers Dieu.»


En 1984, mon petit frère me révéla que Saint Augustin l’accueillit à son arrivée dans l’au-delà et que c’est Lui qui l’aida à s’habituer à son nouvel état. Ci-dessous, voici la prière que ce grand saint nous légua :


« Ne pleure pas si tu m'aimes

La mort n’est rien.

Je suis seulement passé de l’autre côté.

Je suis moi. Tu es toi.

Ce que nous étions l’un pour l’autre,

nous le sommes toujours.

Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.

Parle-moi comme tu l’as toujours fait.

N’emploie pas un ton différent.

Ne prends pas un air solennel ou triste.

Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble...

Prie, souris, pense à moi, prie avec moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison

comme il l’a toujours été.

Sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.

La vie signifie toujours ce qu’elle a toujours signifié.

Elle est ce qu’elle a toujours été : le fil n’est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de ta pensée ?

Simplement parce que je suis hors de ta vue ?

Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin...

Tu vois, tout est bien.

Tu retrouveras mon cœur,

tu en retrouveras les tendresses épurées. »




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