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  • Photo du rédacteurSéraphina Husset

Dj Arafat : "mes fans, mes Chinois, je les aimais"

« Je pense à mes fans, à mes Chinois que j’affectionnais tout particulièrement. En eux, je me reconnaissais. Je les aimais. Je m’identifiais à eux. Ils s’identifiaient à moi. Mon peuple, mes compatriotes, mes fans, mes Chinois : je les portais tous dans mon coeur. Je les serre tous contre mon coeur.»


Le 19 août 2019, je canalisais :

« J’y vois plus clair en moi. La drogue, les boissons alcoolisées embrumaient mon esprit. Je n’étais pas toujours bien entouré. Le serpent rôdait autour de moi. Je ne me suis pas assez méfié de sa puissance, de sa force occulte. J’en rigolais. Je me croyais plus fort que tout. Je me pensais invulnérable. J’étais dans mon délire, dans ma musique, avec mes fans qui m’adoraient, qui m’adulaient. J’avais besoin de ça. C’était mon adrénaline quotidienne... »


Le 21 août 2019, Ange Didier ajoutait :

« J’ai trop mal. Je ne voulais pas mourir aussi vite, mourir de la sorte. J’avais tant de projets pour mes enfants, pour mes fans. Mes enfants, je les aime tant. Ils me manquent terriblement. »

Le 24 août, Ange Didier épanchait de nouveau son coeur :

« J’avais tant besoin d’amour sur Terre. J’avais tant besoin d’être compris. J’avais tant besoin de reconnaissance. Je me suis brûlé les ailes, je le reconnais. J’ai brûlé la chandelle par les deux bouts. Je voulais tout, tout de suite. J’avais trop crevé la dalle. J’ai vécu trop misérablement. Mes premières années sont des années de souffrances. Je voulais les oublier à tout prix. Je voulais devenir millionnaire pour eux, mes Chinois , mes fans, pour mes enfants, pour celle que j’avais choisie. Je voulais la gâter, mais je pensais avoir le temps. »


Le 26 août 2019, il précisait :

« "Il" - Molare - a beaucoup œuvré pour me faire passer de vie à trépas. Il avait fait un pacte satanique puissant avec le diable. Il ne voulait pas que mon concert du 12 août ait lieu ! C’était pour lui, une provocation de trop. Il voulait m’empêcher. Il savait l’amour que je portais à mes fans, à mes Chinois. Il en était jaloux. Il ne pouvait supporter l’amour que je leur portais. L’amour qu’ils me portaient.


« Je ne voulais pas mourir de la sorte. J’avais tant de beaux projets. Je cherchais de nouveaux sons pour égayer ma vie et celles de mes fans. Je savais que j’avais de belles choses à faire, de grandes choses à faire. Je voulais vivre autrement.

Mes funérailles : j’y serai présent dès le matin. Mes fans vont beaucoup pleurer. Chaque pleur, je les garderai dans mon coeur et je remercierai dans mon coeur et j’agirai en conséquence pour les personnes qui m’auront tant pleuré. Je vais utiliser ma Puissance d’action. Je vais utiliser ma grande Puissance de concentration, car je savais me concentrer pour la musique. Mais, maintenant, je vais apprendre à me concentrer autrement pour le bien-être de mes bien-aimés, pour le bien-être de l’humanité.

Cimetière : je vais être enterré. Je vais avoir de nombreux visiteurs. Une stèle va être élevée à mon nom. Une statue va porter mon nom dans un quartier d’Abidjan.


Humainement, je ne serai plus parmi vous. Je ne serai plus parmi cette foule bigarrée que j’aimais. Je n’entendrai plus les sons que j’aimais : ma musique et la musique d’autres contemporains qui réchauffaient mon coeur, réjouissaient mes oreilles.

Ici, j’apprends ma nouvelle vie dans le calme, dans la sérénité. Je fais des efforts pour ne pas penser à ma vie sur Terre. Je fais de gros efforts. »


Le 27 août, il continuait :

« Je suis malheureux. Ils - mes Chinois, mes fans - souffrent tant à cause de moi, de mon départ précipité, de ma mort précipitée. Je n’aurais jamais dû m’embarquer dans cette histoire là, cette affaire là. Les démons ont eu ma mort. Ils ont été plus fort que moi, cette fois. Zabra, je n’ai pas réussi à me relever. J’ai intimé l’ordre à mon corps de me relever, mais je n’ai pas réussi à le faire. Je voulais vivre. J’avais la fureur de vivre en moi, dans mon sang, dans mes tripes, dans ma chair.

Je voulais accomplir de belles choses pour les jeunes des rues, mes enfants des rues, mes Chinois, ils vont me manquer. Je leur manque déjà terriblement. Je vais beaucoup leur manquer.

Ici, je suis malheureux quand en esprit, je reviens sur Terre. Je revois les dernières heures de ma vie... De la folie ! Je n’aurais jamais dû accepter de chevaucher ma moto.


Moto-moto : tube planétaire qui va bien se répandre. J’aurais voulu être là pour écouter les acclamations, pour écouter les critiques, pour écouter les verdicts.

Je suis une icône. J’ai forcé l’admiration. Je vais la forcer encore plus, mais je ne serai plus là. Je ne serai plus sur Terre pour en savourer les délices et récompenses.»


Ange Didier ajouta à l’intention de ses Chinois , de ses fans : « Ne faites pas comme moi. J’ai trop joué avec la mort. Ne faites pas comme moi. Je suis malheureux. Je suis malheureux de ce qui n’a pas été. Je suis malheureux de ce qui ne s’est pas réalisé, de ce qui ne pourra jamais se réaliser, se concrétiser. »


Le 29 août 2019, cet aveu :

« Je suis triste, ici, car ils vont se bagarrer, ils vont se déchirer à cause de moi, en mon nom. Des bandes rivales vont se créer. Des rixes vont éclater. C’est ce que je ne voulais surtout pas de mon vivant. Je les aimais tous mes Chinois. Certains étaient plus feu, plus virulents que d’autres, mais ils avaient un bond fond. »


« Mes Chinois , je vais les aider maintenant différemment. Je vais apprendre à me biloquer, à me déplacer par la force pensée. »

Le 31 août, Ange Didier continuait de se raconter :

« Je suis malheureux de ce qu’ils vont devenir. Je ne suis plus là, pour les guider, pour les protéger. Je voulais tant être parmi eux pour continuer l’oeuvre que j’avais décidé de commencer dans mon coeur. Je voulais contribuer à éradiquer la misère, les injustices sociales, les injustices raciales. Avec ma voix, j’étais un Porte Flambeau. A travers mon couper décaler, je pouvais faire prendre conscience au monde les injustices sociales, raciales.

"Je suis le bon Père de la Nation" : je voulais être cela pour mes Chinois. Je voulais les protéger, les veiller. Je pensais que j’avais encore de longs jours à vivre.

J’étais aimé. J’étais profondément haï par certains. "Ils" ont fait chavirer ma barque. Ils ont fait basculer mon destin. Mais Dieu veille, le Bon Berger, le Bon Pasteur, le Seigneur du temps, le Seigneur de Gloire. IL m’a instruit sur ma prochaine destinée, celle qui m’attend maintenant, là où je me trouve dans les Plans de Lumière. Je vais beaucoup évoluer. Je vais beaucoup progresser. Votre petit frère m’enseigne chaque jour. Il est mon fidèle Ange gardien. Dieu en a décidé ainsi !

Pour le moment, je me reconstruis. Je me guéris dans certains de mes corps éthériques qui étaient blessés, qui étaient affaiblis. Je retrouve ma totale liberté de penser, ma pleine potentialité. Je n’erre plus comme un vagabond...

J’ai erré dans les rues. J’ai été si malheureux, moi aussi. Je voulais épargner cela à de nombreux Chinois. J’ai connu la galère de la rue. J’ai su, j’ai vécu les peurs. J’ai connu les rixes. J’ai connu les dangers. J’étais protégé. J’avais ma bonne étoile jusqu’à ce jour...


Moto moto : quelle erreur j’ai commise ce jour-là ! J’aurais dû suivre ma petite voix intérieure qui me disait de ne pas monter sur ma moto, qui me disait de me coucher, de rentrer paisiblement. J’avais eu une rude journée. Mes nerfs étaient à rude épreuve. Je voulais continuer le combat pour mes Chinois, mais je n’ai pas réussi à le mener à bien. »


Le 1er septembre 2019, il avouait :

« J’étais dans la provocation. J’ai trop clivé. Je m’en rends compte ici. Des bandes vont s’organiser. Ça va clasher. Ils vont faire feu de tout bois. Ils vont utiliser mon nom, ma personne pour se diviser, pour s’entretuer, pour s'entre-déchirer. J’aurais tant voulu éviter cela !

Je me battais avec mes armes à moi, mes outils à moi : le langage, le chant, les rires, la joie, mais aussi beaucoup la provocation. Je regrette ce qui va se passer. Beaucoup vont souffrir, vont pleurer à cause de moi. Beaucoup vont manifester leur haine à mon égard. Le feu couve sous la cendre... Je n’étais pas aimé par tous ! J’étais redouté à cause de mes prises de parole radicales. La provoc. : je me battais, je me défendais à ma manière. J’avais trop souffert quand j’étais gosse, quand j’étais dans la rue, quand je crevais la dalle. Je ne voulais plus que cela se reproduise.

J’aimais mon métier. J’aimais par dessus tout chanter. Je vivais, je vivais à fond. Tous mes tubes, je les ai peaufinés, travaillés.

Je suis malheureux ici de ce qui va arriver. Priez pour moi. »


Le 2 septembre 2019, ces nouveaux aveux :

« Je suis malheureux de ce qu’ils vont faire en mon nom. Ils vont se disputer. Des rixes vont éclater plus violentes les unes que les autres. J’ai trop clivé de mon vivant. Je n’aurais pas dû le faire tant. Je ne me rendais pas compte des conséquences, de la dysharmonie que cela a engendrée.

J’étais un écorché vif. J’étais dans la rébellion permanente. J’avais trop souffert. J’en avais trop bavé et je ne voulais plus me laisser faire. J’ai trop souvent agressé, j’agressais pour ne pas être agressé. Je me défendais quand j’étais attaqué. Je détestais l’injustice, l’injustice sociale, l’injustice raciale. Je n’ai jamais pu saquer ça !


Mes frères, les Chinois, je voulais les protéger au maximum. Mais, je me rends compte que je n’ai pas toujours agi de la bonne façon, de la bonne manière. J’étais trop dans la provocation.

Certains m’ont suivi au pied de la lettre alors que dans mon coeur, je savais pertinemment, profondément que je n’étais pas un méchant homme, que j’avais un bon fond. Mais certains ont pris au pied de la lettre ma façon de s’habiller, ma façon de m’habiller, ma façon de parler, ma façon de communiquer. J’étais dans les excès, mais je ne pouvais pas faire autrement, je ne savais pas faire autrement. Il y avait une trop grande pression autour de moi.


J’ai grandi depuis que je suis ici, depuis que je suis arrivé. Votre petit frère m’enseigne en particulier. Il m’apprend la patience, ce dont j’ai terriblement besoin. Je voulais tout, tout de suite. Je sentais que je devais faire vite. Je sentais que je devais agir vite. J’ai tout fait dans la précipitation. D’une certaine façon, j’aimais ça. Cela correspondait à mon tempérament. J’étais un artiste vénéré par certains, critiqué par d’autres, énormément jalousé.


Je me suis parfois trompé. J’aurais dû davantage parler d’Amour, mais j’étais trop dans la dualité avec moi-même et avec les autres. Et j’ai fait trop d’envieux. J’étais fier de mon talent. Je n’étais pas orgueilleux, mais j’étais fier de mon talent, fier de mon travail accompli. J’avais gravi toutes les marches. J’étais arrivé au sommet, d’une certaine façon.

Je voulais progresser encore plus. Je voulais tirer mon pays, la Chine de ses difficultés. Je voulais montrer qu’on est capable de s’en sortir à force de Persévérance, d’Endurance, de Volonté inébranlable.

Mais, je ne m’y suis pas forcément toujours bien pris. Je regrette certains côtés de ma personnalité. Mais, maintenant, d’ici, je vais réparer. Il n’est jamais trop tard pour réparer. Il n’est jamais trop tard pour faire le Bien. Seule, l’intention compte. Et à partir de mon Esprit Supérieur, de notre Esprit Supérieur, nous avons une grande Puissance d’action pour vous aider sur la Terre, pour vous aider. Nous nous y employons tous. »



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