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Photo du rédacteurSéraphina Husset

Grégory : c'est ma mère qui m'a tué !

« C’est ma mère qui m’a tué ! Elle n’est jamais rentrée ce soir-là directement à la maison. On a filé à la Vologne. »

Certains désincarnés sont désireux de délivrer des messages à des médiums vertueux afin de témoigner de la survivance de l'âme, de décrire leur nouvelle vie, de rétablir la vérité quand cela est nécessaire et important. Ils sont également heureux de témoigner afin de réparer le tort qu'ils ont causé directement ou indirectement.



C'est ainsi que le 13 octobre 2005, après m'avoir livré son premier message le 13 octobre 2004, le petit Grégory continuait ses révélations :

« C’est ma mère qui m’a tué. Elle n’est jamais rentrée ce soir-là directement à la maison. On a filé à la Vologne. Elle "lui" avait donné rendez-vous. Tout s’est passé très vite. Elle avait tout prémédité : elle avait mis dans le coffre les cordelettes. Elle avait même prévu des gants pour masquer, pour dissimuler ses propres empreintes. Elle a utilisé une paire de bottes. Elle était nerveuse, car elle savait qu’elle devait agir très rapidement sans éveiller les soupçons. Quelques jours avant de m’assassiner, elle avait fait, seule, plusieurs fois en voiture le trajet jusqu’à la Vologne pour voir le temps que cela lui prendrait.


Elle n’a jamais regretté son geste. À aucun moment, elle n’a eu le moindre remord. Je ne lui ai jamais manqué !

Elle n’aimait pas mon père. Elle ne l’a jamais aimé. Lui – Bernard – elle le haïssait ! Elle lui en voulait à mort. Elle nourrissait sa vengeance dans son cœur. Mon père l’énervait, car il me témoignait une grande affection. Un jour, elle a réalisé comment le faire payer. Il – Bernard Laroche – allait expier l’affront qu’il lui avait fait...


Six mois avant qu’elle ne me jette à l’eau, elle a mûri son projet. Ce n’était pas un accident. Elle a agi avec préméditation, avec détermination ! Elle a menti à la nourrice. Elle feignait d’être inquiète. Elle jouait la comédie. Elle a menti à mon sujet.

Mon père : "Dites-lui que je continue de l’aimer. Je n’ai jamais cessé de l’aimer". Il va être effondré quand il va connaître la vérité. Tout son monde va s’écrouler. Petit à petit, il va faire des recoupements. Il va réaliser qu’en effet, il y avait certaines choses qu’elle disait qui étaient contradictoires.


Ils vont découvrir des indices, des nouveaux indices qui vont le – Bernard Laroche – mettre totalement hors de cause. Certains journalistes ont fait du zèle, beaucoup trop de zèle... Ils ont brisé leur vie – à la famille Laroche. Ici, nous avons beaucoup prié pour les victimes innocentes.


Elle a maquillé sa voix. Elle a étouffé sa voix. Elle a déformé son écriture. Elle était bien organisée. Elle savait tout ce qu’elle faisait. De bout en bout, elle a agi avec lucidité, avec sang-froid. »

Tandis que Grégory me faisait ses révélations, je vis que Christine Villemin avait utiliser un torchon blanc dont la toile était suffisamment épaisse pour amortir et déformer les sons de sa voix lorsqu'elle téléphonait. Je vis également qu'elle écrivait ses lettres anonymes en utilisant sa main gauche.




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